jueves, 30 de enero de 2014




Mentir en nom des principes

Opprimer l’individu ou la minorité au nom du consensus
Emprisoner au nom de la liberté
Verser le sang au nom de la raison d’État
de la foi
ou des lendemains qui chantent

Je dis non a l’effroyable absence de doute des esprits forts qui se réjouissent des massacres

Autoritaires
et
Sanglantes
, par vocation ou par necessité,
chaque idéologie
finit par faire le jeu du
Grand Maître

Je dis non a l’aplomb des certitudes qui entendent s’imposer à tous et arrêter le sens
Là ou les vies rêvées finissent en vies rétrécies ou en mort prématurée

La bêtisse triomphante!
La bassesse légalisée!

Je dis non a la croyance armée qui s’institue en verité

Le culte du profit sanctifié!
L’injustice établie en principe!

A cette victoire du néant
, seul la poésie,
peu opposer un légitime et durable démenti,
un droit de veto qui a le devoir d’éclaires
Les consciences
LA POÉSIE sert à se dépendre des certitudes mortelles,
à croire autrement en la vie
à se dégager des croyances qui oppriment le pensée
massacrent le désir
et font viellir ou mourir 
l’esprit
LA POÉSIE
À le vertu d’éveiller des consciences
En laissant des hommes d’en tirer les conclusions
Sur ses propres responsabilités morales et politiques
Et sur le principe de son action.


Toute poésie porte en elle-même,
comme sa propre affirmation,
La persistance à être malgré la souffrance et les désastres
L’aspiration à préserver en soi une éternelle jeunesse
La fidelité à l’idéal
L’inassouvissable besoin d’aimer et de créer

Toute poésie indique la voie
vers une vie plus haute
plus intense
, flamboyante et absolue,
dont même la désillusion la plus mélancolique
contient encore
la promesse et
le présage



Santiago de Compostela 11/02/10

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