martes, 18 de junio de 2013



Un roman peut servir à se dépendre des certitudes mortelles, à croire autrement en la vie, à se dégager des croyances qui oppriment la pensée, massacrent le désir et font vieillir ou mourir prématurément. Flaubert croit au pouvoir de la littérature sur les consciences, à la manière de Goethe: la vertu de l'esprit n'est pas d'enseigner aux autres ce qu'ils doivent penser, mais d'éveiller leur faculté de juger.

L'Éducation sentimentale raconte la faillite historique d'une géneration. Des milliers d'innocents sont morts pour rien et ceux qui ont survécu son des fantômes. Quel espoir? Celui que tout vie, même écrasée par le destin, porte en elle-même comme sa propre affirmation, si minime soit-elle: la persistance à être malgré la souffrance et les désastres, l'aspiration à préserver en soi une éternelle jeunesse, la fidelité à l'idéal, l'inassouvissable besoin d'aimer et de créer. Flaubert n'a rien d'un nihiliste. S'il cherche à se venger de la vie contemporaine, en répresentant aussi précisément que possible son naufrage, c'est en faveur d'une autre vie, plus haute, plus intense, flamboyante et absolue, dont même la désillusion la plus mélancolique contient encore la promesse et le présage. L'art indique la voie. Mais l'humanité n'en est qu'à ses débuts, et la route sera longue. 

1 comentarios:

  1. Interesante reflexión Oscar. La novela como instrumento educador siempre ha sido un tema complejo dentro de la teoría literaria. Personalmente creo que la novela, como todo hecho artístico y cultura, suponen un aprendizaje, y no cabe la preponderancia de una sobre otra más que a nivel individual. Es decir, habrá quien conecte más a nivel cognitivo y de episteme con la novela y quien lo haga con la música, la pintura o incluso el deporte. Personalmente creo que todo en la vida es aprendizaje, si como tal lo aprovechamos, incluso en los fracasos, mejor dicho, más aún en los fracasos.

    Esa dimensión de aprender de lo fallido, creo que conecta muy bien con "La educación sentimental", una obra que nos relata un fracaso, el sentimental del protagonista, pero también el fracaso de una época, a opinión del autor, sobre las metas a alcanzar y no se alcanzaron. De una forma muy inteligente, Flaubert nos arroja a esa situación, la cual escribe con profuso detallismo, y nos pregunta ¿y ahora qué?

    Eso es, querido Oscar, ¿y ahora qué?

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