De croire à la
musique au bonheur au décor
Au grand soleil
qui fait aux arbres du chemin
Danser pour nous
des feuilles d’or.
….
Mes frères son
assis dans la raison confuse
Ilos renoncent au
jour à la marche à leur but
A la fin le
courage et les semelles s’usent
L’homme est ivre
sans avoir bu
…
Eux comme moi
tristes jouets de la colère
Et ce que ne soit
plus la comète annoncée
Ce qui nous fait
tenir nos propos insensés
C’est l’an mil
revenu c’est la peur séculaire
….
Voir ne suffisait
plus à l’homme Il veut saavoir
Mais le siècle et
le ciel sont noirs jusqu’à demain
Le chemin qu’une
main m’y tienne par la main
Comme un Parti
conduit un peuple dans l’histoire
….
Et par contre j’imagine
Que l’habitude c’est
le malheur quotidien
….
L’enfer existe Il
est la part du plus grand nombre
L’enfer existe Il
est ce paysage fou
La résignation
des visages à l’ombre
L’espoir tenu
pour crime et la vie à genoux
….
Oui j’ai choisi l’enfer
en pleine conscience
Oui j’ai choisi mon
peup’le et j’ai pris son chemin
Et je souffre
avec lui sa même patience
Et mon souffle se
mêle à son souffle germain
…
Mon peuple
éveille-les tes frères incrédules
Organise conquiers
persuade et dis-le
Les paysans ont
droit au soleil qui les brûle
Comme au port les
marins les mineurs au ciel bleu.
….
Lorsque j’avais
vingt ans pour moi la grande affaire
Était de
désapprendre et non d’avoir appris
Il me semblait
rouvrir les portes de l’enfer
Par le simple
refus du cœur et de l’esprit
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